mercredi 17 décembre 2008

Ecriture et lecture web

L'écriture web est différente de l'écriture d'un article ou d'un livre. Il n'existe cependant pas une seule écriture web, cela serait certainement plus simple. Cela signifie qu'il est difficile de généraliser en quelques règles ce que vous allez vouloir "écrire". Dans le cadre de mon master, j'étudie un cours qui se nomme Ergonomie et écriture web. J'ai trouvé intéressant de m'en servir afin de réaliser cet article pour apporter quelques pistes.






Peut-on mettre en ligne des contenus, sans les adapter à ce média particulier qu'est le web ? Cette question est vaste et touche non seulement le contenu en tant que tel, mais aussi sa mise en forme. En d'autres termes, cette question touche à la fois les aspects de lisibilité comme par exemple la taille des caractères affichés, l'espacement des lettres, l'espacement des mots et des lignes, la typographie, les titres...mais aussi des aspects cognitifs liés à la lecture d'un contenu, c'est-à-dire lire quoi, pour faire quoi ? Un autre aspect concerne la facilité de compréhension qui peut être déterminée par le style et le vocabulaire utilisé. Un contenu mis en ligne devra être organisé afin que le lecteur puisse explorer cette structure et lire le contenu aisément.

Avec le support papier, il a un besoin d'imprimé qui influence sur la forme du contenu où les articles vont être longs. Par ailleurs, les textes longs et les documents transcrits électroniquement sont aussi présentés dans des formats qui permettent de les imprimer car la lecture sur écran devient pénible.

Que sait-on de la lecture sur le web ?

Sur le Web, 79% des lecteurs aurait une lecture de type «balayage».
La lecture sur écran serait plus lente de 25% comparativement à la lecture papier. De plus les internautes ne semblent pas aimer le défilement des pages longues. Cela implique que les contenus doivent être courts et bien organisés, l'information importante devant être présentée en haut des pages.
D'autres internautes optent pour une lecture "repérage" à 11%, c'est-à-dire qu'ils survolent le contenu.
Les 10% restant privilégient la lecture "en profondeur", où ils vont décortiquer le texte.


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